- phryné
-
Phryné(IVe s. av. J.-C.) courtisane grecque; maîtresse et modèle de Praxitèle. Elle aurait été accusée d'impiété mais les juges l'acquittèrent, éblouis par sa beauté: Hypéride, son défenseur, la leur montra nue.⇒PHRYNÉ, subst. fém.Vieilli et littér. Femme de moeurs légères. M. Levindré commença une longue tirade sur la Phryné moderne, honte de nos sociétés (A. DAUDET, Jack, t.2, 1876, p.339). Par un geste charmant, cette Phryné d'antichambre fit sauter les boutons de son petit paletot (HALÉVY, Mariage amour, 1881, p.184).Prononc. et Orth.:[
]. Le plus souvent avec une majuscule. Étymol. et Hist. 1674 (BOILEAU, Sat. X ds LITTRÉ). Du gr.
nom d'une célèbre courtisane du IVe s. av. J.-C. qui servit de modèle au sculpteur Praxitèle; accusée d'impiété, elle fut acquittée après avoir dévoilé sa beauté aux héliastes.
phryné [fʀine] n. f.ÉTYM. XVIIe; du grec Phrunê, nom d'une courtisane grecque du IVe siècle av. J.-C., célèbre par sa beauté.❖♦ Vx, littér. || Une phryné. ⇒ Courtisane.0 Quand la virginitéDisparaîtra du ciel, j'aimerai des statues.Le marbre me va mieux que l'impure PhrynéChez qui les affamés vont chercher leur pâture,Qui fait passer la rue au travers de son lit,Et qui n'a pas le temps de nouer sa ceintureEntre l'amant du jour et celui de la nuit.A. de Musset, Premières poésies, « La coupe et les lèvres », Invocation.
Encyclopédie Universelle. 2012.